La nation mauritanienne est notre seule protection, notre unique tremplin, notre bien commun qui nous rassemble, nous solidarise, et que nous devons préserver comme la prunelle de nos yeux.
Or, si les particularismes dévastateurs prennent le dessus sur notre unité et notre cohésion nationales, si nous n’inscrivons plus nos destins personnels dans une perspective nationale commune, qui transcende nos visions sectaires, si nos différences sont instrumentalisées pour assouvir des objectifs machiavéliques, alors la Mauritanie ne peut que décliner, se déchirer faute d’être aimée par les mauritaniens eux-mêmes. Le miroir particulièrement désolant de guerre civile qu’offrent les scènes effarantes présentées tous les jours par les médias dans certains pays frères et amis mieux ancrés que nous, doivent nous servir de leçons poignantes.
C’est pourquoi, nous ne pouvons que condamner énergiquement une telle vision sectaire et dangereuse qui puise son vocabulaire dans le breuvage de l’ethnicisme diviseur le plus plat.
Les mauritaniens, toutes ethnies confondues, condamnent cette voie périlleuse et anti-nationale, car ils sont tous les héritiers d’une Histoire commune qui fait leur fierté ; car ils sont tous les dépositaires d’une culture féconde fondée sur notre sainte religion, l’Islam, dont le rayonnement a dépassé nos frontières ; car ce qui les unit est nettement plus fort que ce qui les divise.
Enfin, Les mauritaniens refusent cette voie périlleuse qui exacerbe dangereusement et sans fondement les différences, parce que seule la mise en œuvre du programme « mes engagements » du président Mohamed Ould Cheikh Ghazouany permet l’éradication des séquelles historiques de l’inégalité sociale par le biais de l’édification d’un Etat mauritanien uni dans sa diversité, égalitaire, social et démocratique.
Docteur Abdallahi Ould Nem
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