Depuis que le Président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz, a annoncé à la clôture du dialogue national inclusif qu’il na jamais été question pour lui de toucher la constitution pour un troisième mandat, les supputations vont bon train sur ses probable successeurs et certains noms sont lâchés pour amuser la galerie et certainement faire plaisir à leurs commanditeurs.
Cependant est-ce la question essentielle que l’on doit se poser maintenant alors que le mandat de l’actuel Président de la République prend fin en mars 2019 ? N’y a-t-il pas d’autres priorités liées au développement du pays qui doivent primer sur tout le reste ? Le Président de la République, Mohamed Mohamed Ould Abdel Aziz a pourtant bien tracé la voie à suivre, loin de tous les calculs politiciens, en montrant le grand intérêt qu’il porte à la construction d’une Nation Forte, Développée et Unie dans sa diversité.
En effet, le Président de la République après avoir mené tambours battants sur tous les fronts la bataille des chantiers (infrastructures, etc), l’assainissement de l’administration, la lutte contre la gabegie, et après avoir rendu à la Mauritanie sa place parmi le concert des Nations (Présidence de l’Union Africaine et Présidence actuelle de l’Organisation des pays Islamiques), a ouvert les bras à tous les Mauritaniens pour un dialogue inclusif auquel il n’était pas obligé parce que légitimement élu et aimé du peuple.
Par la suite devant les nombreuses insinuations sur son intention de tripoter la Constitution, il a pris tout le monde à contrepied en déclarant qu’ « il n’a jamais été question (pour lui) de solliciter un troisième mandat ». Ceci malgré le fait que nombreux voudraient qu’il le sollicite.
En faisant cette déclaration le Président de la République a voulu lancer un message à tous les Mauritaniens pour oublier leurs divergences pour aller vers l’essentiel : la construction d’un Etat émergeant qui se développe avec l’apport de tous ses fils.
Malgré cela, les politiques encore eux, ont situé le débat ailleurs sur son potentiel successeur qui forcément sera un Mauritanien choisi par les Mauritaniens et susceptible de diriger le pays. Certes, les noms des hommes et des femmes (pourquoi pas) cités çà et là sont tous compétents, mais il existe beaucoup bien d’autres qui sortiront certainement le moment venu. Toutefois, il ne faut surtout pas mettre la charrue avant les bœufs parce que le chemin reste encore très long et les échéances lointaines. Donc, nous devons éviter de nous focaliser sur les successeurs pour justement éviter les amalgames et éviter de créer des conflits au plus haut sommet de l’Etat au moment où nous avons le plus besoin de capitaliser et de poursuivre ce que le Président de la République a accompli.
Ces prochaines années avant les élections présidentielles doivent être mises à profit pour accompagner l’œuvre de développement national sous les directives éclairées du Président de la République, Mohamed Ould Aziz, qui a réussi depuis 2009 à faire de la Mauritanie, un pays qui gagne contre le terrorisme, la pauvreté, la mauvaise gestion, les inégalités de toutes sortes et même à gagner au football. C’est à cela que nous devons tous veiller, loin de toute autre considération, pour que la Mauritanie de demain soit celle voulue par chacun de nous.
Les routes, les feux rouges, les longues avenues, l’aéroport Oum Tounsi, les nombreuses écoles, les académies, les périmètres maraîchers, les nombreux projets, l’implication des jeunes et des femmes, etc, la diplomatie de la Mauritanie, sont des faits concrets qui ont jalonné jusqu’ici le parcours du Président de tous les Mauritaniens, Mohamed Ould Abdel Aziz.
Faisons de telle sorte que cela continue en allant à l’essentiel et en mettant de côté le problème de la succession de Mohamed Ould Abdel Aziz auquel il reste encore beaucoup de choses à accomplir pour le pays.
Mohamed Ould Feily dit Antar
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