Jadis, on aurait parlé de cabale contre le Premier Ministre Yahya Ould Hademine. On dira plus sobrement aujourd’hui qu’il est la cible d’une vile campagne, d’un procès d’intention et d’attaques ad hominem qui témoignent de la dégradation du débat public dans notre pays et du manque d’honnêteté intellectuelle, au niveau de l’opposition extrémiste et de certains membres de la majorité.
Tout a commencé depuis sa défense acharnée et sans gants, à l’instar de beaucoup d’hommes politiques et de l’ossature du peuple mauritanien, pour un changement constitutionnel en vue d’un troisième mandat pour le président Mohamed Ould AbdelAziz. La campagne a rebondi de plus belle au cours de la récente visite qu’il a effectuée à l’Assaba et aux deux Hodhs.
Une campagne qui charrie beaucoup de bêtises, de méchanceté et d’ignorance crasse, alors que si Ould Hademine avait été un simple Premier Ministre sans courage politique. Sans dette et sans reconnaissance morale envers le président Aziz, il n’aurait pas été victime de cette campagne déchainée .
Mais voilà, et c’est bien là son crime, sur lequel cette campagne grotesque repose : Ould Hademine est un inconditionnel du président Aziz. Il est même celui qui, depuis sa nomination à la primature, s’applique avec constance, abnégation et conviction à la réalisation du programme électoral du président de la république.
Il est même celui qui, sur instruction du président Aziz, a entamé une visite d’explication réussie, par l’ampleur de la mobilisation et par la clarté du discours politique, dans les trois régions de l’Est du pays. Il l’a entamée sans se préoccuper des calculs, des tactiques, des précautions, des impératifs d’opportunité. Sans baisser les bras dans un parfait accommodement à la résignation comme le voulait une certaine opinion ambiante, de l’intérieur et de l’extérieur du système, pour qui les conditions ne sont pas réunies pour la réussite du référendum du 15 Juillet, tant les défis subjectifs et objectifs étaient massues.
Bien au contraire, cette visite a permis de constater sans ambages que les citoyens rencontrés, à l’instar de la majorité écrasante du peuple mauritanien, sont profondément reconnaissants au président Mohamed Ould Abdel Aziz pour les réalisations concrètes qui répondent pleinement à leurs préoccupations collectives et individuelles et qui ont mis fin à la précarité indicible dans laquelle ils se fourvoyaient.
Elle a aussi démontré que pour le peuple mauritanien, le soutien des amendements constitutionnels équivaut à la préservation des acquis, au renforcement de l’unité nationale, à l’élargissement du segment des réalisations socio-économiques, à l’ancrage de la démocratie, à une armée toujours mieux équipée, à une diplomatie toujours plus affirmée.
Elle a enfin fourni une leçon politique poignante à tous les cadres de la majorité que l’acteur politique, à quelque niveau qu’il soit, doit « mouiller son maillot » comme le sportif , sortir de sa tour d’ivoire feutrée pour aller sur le terrain, défendre la politique et les orientations du président Mohamed Ould Abdel Aziz, se dresser comme un rempart contre les manœuvres perfides de l’opposition extrémiste. C’est à cette aune-là que la confiance et la fonction se méritent dans une démocratie.
Docteur AbdallahiOuld Nem
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