J’ai lu avec un effarement absolu les propos émanant de certains partis politiques relayés par une presse creuse et évidée visant à instrumentaliser à mauvais escient l’incident malheureux de M’bagne qui a vu la disparition du regretté Abass Rouky, paix sur lui ; et pour vouer aux gémonies nos vaillantes forces armées nationales qui font preuve de beaucoup de résilience et de sacrifice dans leur mission exaltante et difficile face à la pandémie du COVID-19.
Les forces armées qui ont suffisamment élucidé par le biais d’un communiqué les circonstances de ce malheureux incident et présenté leurs condoléances les plus attristées à la famille du défunt, implorant Dieu le miséricordieux de l’accueillir en son saint paradis. Un acte noble puisé dans nos valeurs religieuses et dans notre système de valeurs que certaines forces politiques en mal d’angélisme rejettent en se gargarisant d’une élégante morale politique et de valeurs bienséantes de droits de l’Homme qui cachent mal leurs intentions machiavéliques perfides . Mais la bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe ; la calomnie puisée dans les bas-fonds de la vilenie politique la plus rance ne peut ternir la réputation reluisante et sans taches de notre armée nationale, ni affecter notre unité nationale savamment tissée tout le long de notre histoire commune.
Le peuple mauritanien rejette à l’unisson de ses composantes sociales et ethniques ces manœuvres de division et de haine, car la Mauritanie y sacrifierait son héritage commun ; car elles sapent notre vivre-ensemble, détournent des allégeances communes dans un contexte historique particulièrement sensible où le pays, sous la conduite du président Mohamed Ould Cheikh Ghazouany, est résolument engagé dans un combat existentiel contre la pandémie du coronavirus ; un combat qui requiert unité et cohésion de toutes les composantes de notre peuple.
Docteur Abdallahi Ould Nem
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