En cette phase singulière, le meeting organisé par l’Union pour la république à Nouadhibou a été remarquablement une réussite. Par la forte mobilisation. Par la qualité du discours. Par les enseignements politiques à tirer.
Une forte mobilisation d’une population venue exprimer son adhésion profonde et sa sincère satisfaction à l’endroit de la pensée et de l’action du président Mohamed Ould Abdel Aziz ; une population politiquement avertie qui a cette capacité naturelle de discerner une œuvre accomplie et bénéfique enregistrée par leur cité et par le pays tout entier ; une population qui s’en élève dans les succès et les réalisations de leur ville comme aux siens propres ; une population qui considère la politique non pas comme un discours creux , comme illusions emphatiques, comme vœux chimériques, mais comme une pensée exprimée concrètement en actions qui ont amélioré substantiellement leurs conditions de vie, qui ont métamorphosé de fond en comble leur ville et leur pays.
Une ville qui faisait pitié jusqu’à une date récente, fait aujourd’hui envie ; une ville qui était un repoussoir avec un état piteux de dénuement, est aujourd’hui un modèle de développement harmonieux ; une capitale économique dont les retombées positives étaient jusqu’en 2008 l’apanage exclusif d’une infime minorité, embrassent aujourd’hui des milliers de citoyens qui, depuis l’indépendance, n’ont eu droit qu’à la portion incongrue des fruits générés par la ville.
Une distribution horizontale des fruits de la croissance qui se voit à jour frisant à travers le développement des quartiers connus jusqu’en 2008 pour leur marginalisation et leur précarité indicible. Des quartiers qui répondent aujourd’hui aux normes modernes : Routes goudronnées avec éclairage public, eau, électricité, dispensaires, maternités, écoles primaires et secondaires, mosquées, boutiques du projet « Emel », sécurité totale…
Une ville qui offre aussi des perspectives radieuses avec la zone franche qui se met en place de fil en aiguille.
Mais tout meeting de parti est aussi un discours politique. Un discours développé par le président de l’UPR, maitre Sidi Mohamed Maham, qui a emballé la foule nombreuse par le caractère percutant et mobilisateur, par la pertinence de l’analyse de la situation que traverse le pays. Un discours qui a passé en revue l’œuvre gigantesque enregistrée par la Mauritanie depuis l’avènement du président Aziz ; une œuvre qui, à l’instar de celle de tous les grands créateurs, s’inscrit dans l’histoire de son pays, dans son temps, pour le transformer et le métamorphoser dans un laps de temps très court.
Un discours qui a été aussi une opportunité pour infirmer et démonter les propos mensongers d’une opposition extrémiste, aux ressorts politiques brisés, à la voix exténuée, et incapable d’irriguer une réflexion politique de nature stratégique ; une opposition, et c’est devenu un truisme de le dire, arc-boutée dans une armature de passions et de haine personnelle, développant un discours subalterne et irréel qui fait de la déformation de la réalité concrète sa seule stratégie et la manie du vil langage visant à flétrir l’image de marque du président de la république, de celle du pays, son unique objectif.
Mais les habitants de Nouadhibou, qui sont faut-il le souligner, une synthèse vivante de toute la Mauritanie dans son unité et dans sa diversité féconde, ont démontré, par leur présence massive, leur reconnaissance sincère et indéfectible au président Aziz, leur adhésion sans faille à leur parti, l’Union pour la république.
Docteur Abdallahi Ould Nem
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