Force est de constater que certains candidats aux élections présidentielles s’enferment de plus en plus dans une armature de passions et de brutalisation du langage. L’éthique s’absente, leurs discours charrient beaucoup de subjectivité et peu de raisonnement , leur vocabulaire se transforme et se durcit, leur déni des réalités est patent. Tout leur jeu électoral consiste à caricaturer grossièrement par des arguments fallacieux leurs adversaires, le président Aziz et le candidat Ghazouany, sous les traits de l’épouvantail.
Il est vrai que, devant les meetings imposants témoignant de l’adhésion massive des mauritaniens au projet du candidat Ghazouany, nos adversaires sont désaxés, pris dans le tourbillon du découragement et de l’affolement politique. Leurs valeurs s’effritent sous la pression des évènements, leurs convictions se délitent, leur déclin moral s’habille des plumes du progrès. Mais ils oublient que c’est là le revers de la démocratie. Les peuples ne se laissent plus emporter par le discours démagogique et les fantasmes grâce auxquels certains candidats pensent agrémenter la campagne-spectacle. Il ne suffit plus de s’affubler du mot « changement » pour drainer et plonger le peuple mauritanien dans la confusion.
Car les mauritaniens savent que le changement prôné par certains candidats bien connus n’est pas synonyme de progrès mais qu’il signifie plutôt, au regard de leur passé et de leur expérience qui ne sauraient être gommés d’un revers de main, déclin et retour à une époque particulièrement sinistre que nous avons enterrée sans regret dans l’appendice de notre histoire.
Car dans la Mauritanie d’aujourd’hui les programmes politiques et les faits ne peuvent plus faire l’objet d’un malentendu entretenu. Nos citoyens effectuent le juste partage entre le réel et l’imaginaire, le quotidien et les mythes, le bon grain et l’ivraie.
C’est la raison essentielle de leur engagement indéfectible auprès du candidat Ghazouany. Un engagement sincère et profond que ne saurait entaché d’un iota l’usage du faux utilisé par ses concurrents.
Docteur Abdallahi Ould Nem
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