Le mandat du président Mohamed Ould Cheikh Ghazouany a débuté ce 07 Octobre 2019 sur l’air majeur de la résurrection de l’école républicaine en réhabilitant les principes qui avaient fait, les premières années de l’indépendance nationale, sa puissance et sa gloire. Une tâche, pour titanesque qu’elle soit, est on ne peut plus impérieuse, parce que l’école républicaine demeure le berceau de l’unité nationale mais aussi la condition sine qua none de tout développement du pays.
En effet l’école républicaine, ouverte à tous les enfants du pays, est ici plus qu’ailleurs, le lieu privilégié de l’unité, de l’égalité, de la solidarité et du renforcement du vivre ensemble, ces forces vitales d’une nation. Elle est le seul rempart contre ceux qui remuent les cocotiers, propagent le virus de la division puisé dans les bas - fonds de la vilenie ethnique et de l’extrémisme de tout acabit.
Mais l’école républicaine, c’est aussi ce levier indispensable pour le développement socio-économique du pays. Elle assure une formation adéquate et égalitaire à tous les enfants du pays. L’exemple le plus saisissant nous est fourni par l’expérience des pays du Sud-Est asiatique qu’on attendait pas, en raison de la pauvreté de leur sous-sol, mais qui, aujourd’hui, s’imposent dans le domaine scientifique et technologique par la qualité de leur enseignement.
La résurrection de l’école républicaine doit être aujourd’hui, comme l’a souligné le président Ghazouany, la priorité des priorités. Cela requiert la participation active et effective des pouvoirs publics, des parents d’élèves, de la société civile. Il s’agit aussi de faire venir les enseignants à leur mission première : les acteurs principaux d’un grand projet. Ils ont certes une responsabilité dans le déclin du système scolaire, mais on doit les inviter à y remédier en participant à cette politique de salut. Pour que l’enseignant redevienne ce « maitre » que l’enfant respectait et recueillait le savoir qui tombait de sa bouche comme une pluie bienfaisante. Une condition de la réussite de cette mesure salutaire.
Docteur Abdallahi Ould Nem
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