L’attaque de Bamako "ne relève pas du hasard"

Mokhtar Belmokhtar

fr.alakhbar.info Le fait que la prise d’otages à Bamako a eu lieu pendant qu’un sommet du G5 se tenait au Tchad ne relève pas du hasard a souligné l’ancien fonctionnaire des Nations Unies le Mauritanien Ahmedou Ould Abdallah.
 
Interrogé par Alakhbar, Ahmedou Ould Abdallah, a précisqué que les attaques  contre l’hôtel Radisson et la prise d’otages au cœur de la capitale malienne "renvoient à un message claire: on ne peut pas faire  face à l’extrémisme sans la participation de tous les pays de la sous-région…L’histoire a révélé  l’échec de regroupements comme « le club des amis du Mali »  et autres parce qu’ils n’étaient pas élargis à tous les pays de la sous-région.» 

La lutte efficace contre le terrorisme "nécessite, selon Ahmedou Ould Abdallah, la participation de tous les pays de la sous-région à savoir l’Algérie, le Maroc Sénégal  et les pays du G5 du sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad) ainsi que des puissances mondiales". 

 

Ahmedou Ould Abdallah  est un anicien Représentant spécial des Nations Unies pour le Burundi, l'Afrique de l'Ouest, et la Somalie.

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