La semaine passée, j’ai été amené à donner une conférence à Nouakchott à un groupe d’officiers européens et maghrébins sur le thème « les défis du terrorisme au Sahel ». C’était dans le cadre du programme « 5+5 défense ».
En préparant ma communication, j’ai eu à réfléchir sur l’extrémisme violent, comme un aspect fondamental du sujet, qui conduit au terrorisme. L'étape de présentation de mon travail m’a amené à réaliser ou à choisir des supports visuels pour illustrer mon propos. Parmi ceux-ci, une ‘’bulle’’ où j’y ai repris un extrait des discours du personnage figurant sur la photo. Ses propos sont blessants et arrogants. Ils appellent à la haine raciale, au repli sur soi, incitent à l’exclusion, légitiment les fractures sociales…
Très dégoûtants, ils me poussèrent rapidement à fuir, ne serait-ce que momentanément, à m'évader, à aller chercher ailleurs autres images plus inspirantes, même si elles n’ont pas forcement de rapport direct avec l’objet de la conférence. En bonne compagne de route, même si elle n’est pas toujours au rendez-vous, ma mémoire me servira de refuge, face book aidant.
Au bout de ce voyage, à la fois court et long, dans les souvenirs, je m’arrêtai un laps de temps à un carrefour où se rencontrent les mots et les couleurs de deux auteurs pour qui j’ai une grande admiration : le poète Ousmane Moussa Diagana ( رحمة الله عليه) qu’Allah aie son âme, et l’artiste plasticienne Ysabelle Roby-Petrél.
El Boukhary Mohamed Mouemel
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