En écoutant tout à l'heure les propos du président français à l’occasion de son voyage au Cameroun, j’ai regretté ce que j’avais dit à son propos il y a cinq jours à Ouagadougou. Dans une communication, que j’avais présentée la semaine passée dans la capitale burkinabé, sur l’insécurité au Sahel et la coopération étrangère dans ce domaine, j’avais parlé de « maladresses et tergiversations du président français Emmanuel Macron »[i].
Grosse erreur de ma part ! C’est plutôt son arrogance méprisante pour les Etats et peuples africains qu’il fallait dénoncer clairement.
Face à ce hautain irrespectueux de nos pays et leurs choix, je me demande comment lui répondront nos gouvernants quand il leur crache à la figure :
« "Je vois trop souvent de l'hypocrisie, en particulier sur le continent africain (...) à ne pas savoir qualifier une guerre, parce qu'il y a des pressions diplomatiques, je ne suis pas dupe" ?
(Je reviendrai sur la question).
El Boukhary Mohamed Mouemel
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