Le document relatif à la situation économique de la Mauritanie que le RFD vient de publier s’inscrit dans le cadre d’une cabale politico-médiatique savamment orchestrée depuis quelque temps contre notre pays, et qui a pour rampe de lancement certains milieux confortablement installés à l’extérieur et pour relais, non moins connus, certaines caisses de résonnance à l’intérieur.
Un document ou, pour mieux dire, un ersatz de document où se disputent confusément généralités clinquantes, données fallacieuses, déni criant des réalités concrètes, le tout dilué dans un style creux et emphatique.
Mais les effets escomptés par ce document, comme les autres séquences de cette cabale qui l’ont précédé, seront voués à un échec cuisant et assuré. Car le peuple mauritanien, de par sa capacité naturelle et sa maturité, sait discerner une œuvre accomplie, dont il s’en glorifie au quotidien, d’une analyse chimérique concoctée dans des tours d’ivoire par certains rhéteurs abstraits lovés dans leur subjectivisme politique habituel. Un peuple qui se rappelle encore de la couronne d’épines que le président Mohamed Ould AbdelAziz hérita en 2008 et qui mesure du même coup l’image reluisante qu’offre la Mauritanie en 2016 comme un Etat moderne en pleine mutation, fruit d’une vision stratégique cohérente fondée sur une pensée et une action étroitement liées.
Une pensée qui découle d’une prise de conscience aiguë des réalités, du refus du conformisme et de la fatalité, et des recettes toutes faites importées de l’extérieur ; une pensée qui refuse le scepticisme, la passivité et les doutes quant aux capacités incommensurables de ce peuple et aux potentialités morales et matérielles du pays ; une pensée enfin qui fait du citoyen un acteur déterminant dans l’édification de l’Etat moderne qu’est la Mauritanie d’aujourd’hui.
Mais surtout une pensée transformée en actions concrètes qui ont sorti la Mauritanie de l’ombre au développement, car les grandes politiques se jugent à leurs fruits et à leur impact sur les populations.
Sur le plan socio-économique, le pays connait depuis 2008 une croissance soutenue, des entrées budgétaires substantielles jamais égalées dans l’histoire du pays. Cette augmentation notable du budget de l’Etat ajoutée à une lutte implacable contre les réfractions dues à la gabegie et à la mauvaise gestion, ont disponibilisé une manne financière importante qui a permis, depuis 2008, la réalisation de grands chantiers de développement qui ont embrassé tous les domaines et englobé toutes nos wilayas
Tous les secteurs socio-économiques sans exclusif ont connu de grandes transformations : l’infrastructure routière avec des milliers de routes bitumées interurbaines et urbaines dans toutes les régions ; l’électrification de tous les centres urbains ;la disponibilisation de l’eau potable dans toutes les grandes agglomérations ; l’ouverture d’une université moderne, de l’école supérieure polytechnique, de l’école de mines, de l’école des travaux publics, de l’université islamique d’Aioun, de l’institut agricole de Rosso, de l’académie navale, sans compter des centaines de lycées, de collèges et d’écoles primaires ; construction de l’aéroport international Oum Tounsy sur fonds propre et réhabilitation d’autres aéroports dans nos wilayas ; réalisations de barrages, de digues, du canal de l’Aftout Essahli et aménagements agricoles pour atteindre rapidement l’objectif d’autosuffisance alimentaire ; la modernisation du secteur des pêches avec la réhabilitation du port artisanal et du port autonome de Nouadhibou, l’exécution en cours du port de Tanit, l’introduction du document portant sur la transparence de la gestion de ce secteur ; le développement notable du secteur de la santé avec l’ouverture et l’équipement moderne du centre national d’oncologie, de la construction d’un grand hôpital moderne à Kiffa, la réhabilitation et l’équipement de plusieurs centres de santé des différentes catégories, l’ouverture prochaine du centre national de cardiologie, du grand hôpital de Nouadhibou…
Toutes ces réalisations, dont la liste est loin d’être exhaustive, auxquelles s’ajoutele climat de sécurité que connait le pays, sont les raisons objectives du soutien indéfectible de la population à l’action menée par le président Aziz. Et le seul soutien qui vaille n’est-t-il pas celui du peuple, ce tribunal permanent et neutre dont les sentences rejoignent toujours les jugements implacables de l’Histoire ? A la différence des virtualités inaccomplies, comme celles du RFD, dont la place est dans le musée de l’Histoire.
Docteur Abdallahi Ould Nem
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