Etoiles lointaines, arabesques du voile céleste
Nature luxuriante, cajolant des dunes leurs crêtes brunes.
Villages où l’aube découvre le visage des âges en palimpseste
Ivres de joie nos hameaux se perchent sur nos dunes
Roses, trop souvent balayées par les harmattans venus de l’est.
Outardes et perdrix, daims et dindons y picorent, paisibles et cuinent
Narguant les chasseurs qui braquent stupides leurs armes funestes.
Nonobstant les plaintes, le refus de la boucherie communes
Enterrant un âge d’or, pliant bagages et oubliant le reste.
Maintenant que le torrent a englouti notre histoire et nos ruines
Est-il possible qu’un homme s’insurge et fasse un geste ?
Nouant avec le bob vieux temps et érige altière une tribune
Trouvons pour notre altière un sauveur agile ou une main leste !
Oumar Maatalla
