Décès du colonel Niang Abdul Aziz : le colonel médecin Baro Souleymane témoigne.

Aussitôt la mort du disparu, annoncée cet après, je fus totalement attristé et bouleversé. Je connais le colonel Niang Abdul Aziz  depuis longtemps. Durant nos carrières militaires respectives , nos chemins se sont fréquemment croisés. Et je notais que son professionnalisme et son sérieux suscitaient le respect de tout le monde. Puis, depuis que nous sommes à la retraite, j’entendais avec satisfaction les échos positifs de son travail à la tête de AMRAN.

 Mais c’est au cours de notre compagnie lors d’un pèlerinage à la Mecke que  je fus vraiment frappé par ses grandes qualités humaines. Sa bonté et sa générosité sont sans bornes. Son esprit tolérant, son amour pour tout le monde, pour son pays, pour les autres… font de lui un compagnon dont on ne veut jamais se séparer. A cela s’ajoutent une tranquillité de l’âme et une force intérieure, nourries par une foi et une piété profondes.

Combien de fois, je l’ai découvert tard dans la nuit en train de prier alors que les autres pèlerins dormaient, exténués par les grands efforts consentis la veille lors des nombreux déplacements effectués et bousculades subies pendant l'exercice des rituels d’el hajj.

Qu’allah aie son âme.

Mes condoléances les plus attristées vont à sa famille, à l’organisation AMRAN qu’il dirigeait avec dévouement et professionnalise et à tous ceux qui l’ont approché et connu de près ou de loin. Nous y perdons un homme très attachant et valeureux.

(إنا لله وإنا إليه راجعون )

  Colonel médecin (e/r) Baro Souleimane

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