DCA*: crimes de guerre ou dégâts collatéraux?

Deux cas de figure sont à considérer :
1. Si les bombardements russes causent des dégâts chez les civils, matériels ou humains, ça s'appelle "crimes de guerre".
2. Si ce sont les Ukrainiens qui sont à l'origine, et tant que ça reste à l'intérieur de leur territoire ou de celui de la Russie, considérer que l'évènement n'a jamais existé : ne pas en parler. Mais si ça déborde ailleurs, notamment sur un pays membre de OTAN, il s'agira de dégâts collatéraux".
Cette interprétation des Conventions de Genève pourrait faire croire au lecteur que joue à la dérision. Et je n'y vois pas trop de mal, surtout que c'est cette interprétation que mes deux grands ''marabouts'', RFI et France 24, m'apprennent depuis le début de la ''guerre en Ukraine'', pour reprendre une dénomination du conflit qu'affectionnent mes maîtres. Et ils ne cessent de la répéter depuis hier avec la chute en Pologne d'un missile sûrement lancé par l'armée ukrainienne. Mais l'incident ''c'est la faute des Russes'', selon mes ''marabouts'' qui reprennent textuellement les mots de Mr Jens Stoltenberg, le Secrétaire général de l'OTAN.
El Boukhary Mohamed Mouemel
 
*DCA : droit des conflits armés.

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