Tous les chemins ne mènent pas à Rome. Ils ne vont nulle part. Une cacophonie bizarre, silencieusement triste et plaisante. Rien ne sort. Et tant pis ! Une vie sans vie, pourquoi pas ! Pas de jalon, c’est parfois le meilleur repère.
Les psys doivent avoir d’autres chats à fouetter que de voir blanc, quand tout est sombre, muet, triste, calme. Ils nous ennuient, ces illuminés qui veulent tout rationnaliser, rendre tout plat, qui cherchent à tout expliquer, à nous arracher le droit au doute, à la peur, à la colère, à la tristesse, à l'ignorance.
Moi, je vois noir et je vois rouge. Que les moralisateurs me collent la paix ! Je ne les suivrai pas. J’ai autre chose à faire : la folie. J'aime fort, très fort, comme je déteste et m'évade.
Je cours derrière des nuages hors de portée. Utopie ou pas, j’y vais.
Demain, d’autres voies, magiques et lointaines, s’ouvriront, plus inaccessibles encore. Corona ou pas corona, nous nous y engouffrerons, toi et moi, accompagnés de rêveurs. Tous, agglutinés dans des amas de mots hésitants, d’images fugaces.
Tous les chemins mènent aux mirages. Allons-y. Comment ? Pourquoi le savoir !
Ne brisons pas l’élan des magnifiques vagues qui nous transportent.
N’est-ce pas : ‘’le chemin se fait en marchant’’.
El Boukhary Mohamed Mouemel
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