Ils ne peuvent pas inviter tout le monde. L’entretien en direct et en life de ce soir, avec les journalistes, sera forcément limité à quelques personnes et organes de presse. Pour plusieurs raisons, mes chances d’y participer sont assez réduites.
Pourtant, j’ai deux séries de questions auxquelles j’aimerais bien que nos autorités sanitaires apportent des réponses simples et claires.
La première porte sur les quatre indicateurs épidémiques suivants :
- Taux d’incidence (activité épidémique) ;
- Taux de positivité
- Facteur de reproduction du virus ( « R0 », R zéro) ;
- Tension hospitalière sur la capacité en réanimation.
En quoi consistent ces indicateurs, autrement dit : que veulent-ils dire en gros, et comment les calcule-ton ?
S’agissant de notre pays, quelles sont les derniers chiffres correspondant à chacun de ces indicateurs ? Et comment les situer par rapport aux normes de référence en vigueur dans le monde ?
Ma deuxième série de questions concerne deux points précis se rapportant à la sensibilisation et à l’éducation sanitaire des citoyens pour faire face à la pandémie, bref : à la stratégie de communication du Ministère de la santé.
- Qu’est- ce que le pays gagne en modifiant la fréquence du point de presse, en le faisant passer de quotidien à hebdomadaire ? Cette mesure ne risque-t-elle pas d’impacter négativement la sensibilisation menée en direction des gens en vue de maitenir éveillée leur vigilance quant à l’observation des mesures de prévention : mesures barrières, distanciation sociale… ?
- Pourquoi le portail du ministère de la santé, son site électronique, ne suit pas régulièrement l’évolution de la pandémie ? Pourquoi sa mise à jour n’est pas quotidienne, comme celle de la page face book du ministère ? Pourquoi elle prend souvent du retard ?
J'adresse en fin mes remerciements au ministre Nadhirou et ses cpllaborateurs pour leur disponibilité et leur souci louable d’informer les citoyens.
Comme je félicite et remercie l’ensemble des personnels du secteur de la santé, civils comme militaires, pour la bonne prise en charge des malades de Covid 19. J’en sais quelque chose ; car j’en ai personnellement bénéficié correctement lors de mon hospitalisation. C’était durant le mois passé à l’Hôpital militaire.
El Boukhary Mohamed Mouemel
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