Coupe d’Afrique des Nations: Quand sport rime avec image

Coupe d’Afrique des Nations: Quand sport rime avec image

Chaque deux ans, l’Afrique vibre au rythme de la CAN (Coupe d’Afrique des Nations), une compétition de football qui attise de nombreuses convoitises. Les enjeux sont multiples, au point que de nombreux pays africains se bousculent pour l’organiser.

Au regard de l’histoire de la compétition, l’enjeu de la  Coupe d’Afrique des Nations, qu’elle soit organisée ou seulement disputée par l’équipe nationale, suscite auprès des populations un engouement difficilement mesurables. C’est l’occasion rêvée pour beaucoup de dirigeants du continent de promouvoir au sein de leur pays l’unité nationale autour du sport. Dans beaucoup de pays participant ou organisant cette grande fête sportive continentale, la joie a souvent pris la place de la tristesse, du moins pendant la période de célébration.

A ce titre, l’organisation de cette compétition devient une question importante dont les enjeux sont très rapidement saisis par les acteurs politiques au pouvoir. Le pays organisateur est particulièrement sensible aux effets de miroir que produit la compétition et cherche à faire circuler les commentaires positifs des observateurs étrangers. D’après Ismael Cabral Kambell de la plateforme de voyage Jumia Travel« La Coupe d’Afrique des Nations, est l’occasion pour le pays organisateur de se montrer sous son meilleur apparat. C’est un investissement à long terme qui permet d’attirer de nombreux touristes mais aussi des investisseurs. Tout doit être au point, de l’accueil au logement, en passant par la santé, les stades et au-delà la joie de vivre des populations. C’est souvent une période de forte activité pour les acteurs touristiques et hôteliers en particuliers ».

Quels que soient les rapports institutionnels entre les pouvoirs publics et les organismes sportifs, le football est devenu bien plus qu’un sport. Accueillir une CAN permet en effet de lancer un programme de modernisation des stades à même de régler les problèmes récurrents dans beaucoup de pays africains où les championnats se jouent parfois sur la « terre rouge », de mettre en œuvre un réaménagement urbain.

 Bien que l’État ne se soit pas véritablement engagé dans l’organisation de la compétition, son implication est souvent très visible. Pendant trois semaines, les regards sont braqués vers le pays organisateur, c’est la célébration de l’Afrique du football : les médias sont nombreux et souvent à l’affut de toutes les informations, souvent hors du cadre sportif, les grands sponsors et détecteurs de talents sont bien présents.

Dans de nombreux pays africains, souvent en manque de stabilité, l’organisation de la CAN tend à remplacer les périodes douloureuses, pour s’inscrire dans les pages de l’espoir. Et cela va encore plus loin lorsque le pays organisateur termine en finale ou remporte le titre de Champion d’Afrique.

Marie Joseph 

Source :Ismael Cabral Kambell, Responsable Relations Publiques - Jumia Travel I Afrique de l'ouest, Mobile: +221 76 644 38 93   Skype: Is-kambel.

 

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