Il n'y a pas de "cellules dormantes" en Mauritanie ni ailleurs, mais plutôt des criminels qui ne dorment pas du tout. Bien au contraire ! Ils travaillent dans le secret le plus total, et avec un grand professionnalisme. Personnellement, j’ai toujours mis en garde contre ce type de menaces. Parmi les avertissements que je lançais dans ce sens, je me souviens que j’en ai clairement parlé en mai dernier sur les ondes de RFI lors d'une discussion organisée par Mr. Juan Gomez, animateur de l'émission "Appels sur l'actualité".
A l'époque, j'avais exprimé mes réserves sur le terme "le modèle mauritanien" dans la lutte contre le terrorisme, car il n'y a pas d’exemplarité dans les domaines sécuritaire et stratégique ; tout comme j'avais mis en garde contre les soi-disant "cellules dormantes", indiquant que notre pays n'en est pas à l'abri, et que les combattre doit être permanent et continu.
Je ne me souviens cependant pas que les autres participants à l’émission partageaient exactement les mêmes craintes et avertissements qui m’animent.
Aujourd’hui, avec l’évasion des prisonniers « salafistes », puis leur neutralisation, ces soucis refont surface, tout le monde en parle, et le débat de RFI est plus que jamais d’actualité.
Le journaliste de RFI nous avait donné l’occasion de sonner l’alarme. L’avions-nous suffisamment écouté ?
El Boukhary Mohamed Mouemel
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