Ça patine toujours !

Elles courent, elles courent, elles courent... doublant sans cesse d’énergie et multipliant l’effort à l’infini. Les tours moteurs de mon âme sont à leur maxi, mais les sensations patinent, enlisées dans la boue de souvenirs professionnels et familiaux diffus, parfois doux, parfois amers.

Mauvais conducteur que je suis, ou manquant d’allant, je laisse tomber : Plus de voyage dans le passé. Mais je ne rebrousserai pas chemin. C’est tout simplement impossible !

Mes souvenirs kaki sont renvoyés aux calendes grecques. Mais têtus, ils refusent de me quitter. Pourtant ils ne sortiront pas. Le bras de fer continue.

Il n’y aura, cependant, ni vainqueur, ni vaincu, mais peut-être un état intermédiaire, ou autre chose : Une fiction, un essai, un cocktail de mots dissemblables… ? Ou plutôt un silence profond, qui parle, qui chatouille, qui dérange ?

L’oubli n’est-il pas une bonne manière de se dire les choses sans indisposer autrui ? Peut-être, sauf que le sens du partage…

El Boukhary Mohamed Mouemel

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