Cet homme mérite notre estime à tous et La Concorde a été mille fois couronnée toutes les fois qu’elle franchit un cap truffé d’embûches. Lors de toutes les éditions passées du championnat, La Concorde était considérée unanimement comme le club qui était couronné au vu de ses résultats méritoires et non par sa primauté sur le podium.
Cette fois, La Concorde a desserré l’étau, a jailli de dessous les décombres, a émergé de l’obscurité de la nuit. Tous les obstacles qui l’empêchaient de rafler la mise ont été dépassés d’un revers afin de vaquer à l’essentiel : gagner au championnat.
Pourtant les problèmes ne manquent pas : crise des salaires des joueurs, crise du renouvellement du bureau, crise des entraîneurs, crise de confiance.
Autant de difficultés immenses que le club a mises de côté, pour parvenir à la tête de la pyramide du football et gagner le pari. C’est une gageure que d’aucuns aurait cru impossible.
Excepté un homme. Le président du Club, El Hadj Sy, qui a pris les rênes de La Concorde il y a quelques mois, pour en conduire la barque à bon port. Avec les moyens du bord. En bon footballeur, en bon administrateur des sportifs, Aladji, comme l’appellent ses amis d’enfance, dont l’auteur de ces lignes, a su insuffler à son équipe l’essentiel. Quelque chose de bien plus précieux que les millions : la foi, la rage de vaincre et le travail.
Des qualités qu’Aladji a toujours fait siennes. Et voilà qu’il l'apprend à ses poulains.
Wakhyert, El Hadj Ibrahima Sy !
Ecrit par : Mohamed Yahya ould Abdel Wedoud, dit Wedoud.
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