Un jour je fus cascade
Et je planais au dessus de tes abîmes
[Comme l’on chante une ballade
Sur un air de lueur et d’une voix intime]
Un jour je fus rivière
Et je coulais entre tes branches
[Tu posas d’un regard éphémère
Tes yeux meurtris sur mes hanches]
Me voilà anéantie par des vœux dérisoires
Petit bonheur caché dans une armoire
Frémissant sous une tournure du temps
Nous rêvons de ce bout d’amour
Qui n’aura plus que la durée d’un jour
Ce plongeon téméraire .
* Mots de Luisa Fresrta inspirés par la toile jointe peinte par sa complice artstistique Ysabelle Roby-Petrél.
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