Le discours politique entre en décadence et s’écroule quand son crédit est épuisé ; quand il se réduit à ressasser des rancunes sans grandeur et sans commune mesure avec la réalité concrète; quand les passions se déchainent plus que les arguments objectifs ne s’enchainent ; lorsque, obnubilé par la haine et vautré dans l’illogisme, il se réduit à remuer les cocotiers et à pousser les cris d’orfraie pour manipuler les consciences des citoyens paisibles. Tel est apparu, sans grand effort de sagacité ,le dernier discours du député Biram Ould Abeid.
Un discours diviseur ou, pour mieux dire, un délire verbal puisé dans les bas-fonds de la vilenie ethnique ; qui rame à contre-courant, car survenant dans un contexte historique singulier où le président de la république, Mohamed Ould Cheikh Ghazouany, est en train d’imprimer à la Mauritanie une dynamique unitaire réunissant tous les courants politiques et d’idées , dont l’objectif suprême est l’édification d’ un Etat démocratique, social, uni.
Une Mauritanie nouvelle où la citoyenneté est loyalement exercée, les potentialités et les richesses du pays mieux distribuées entre toutes les couches sociales et toutes les régions ; une Mauritanie qui a retrouvé véritablement sa cohésion sociale, renforcé notre héritage commun ; où il n’y a plus de place pour les particularismes ravageurs et les discours diviseurs qui laminent et sapent notre unité nationale, l’âme de notre peuple, savamment tissée par notre religion, l’Islam.
Docteur Abdallahi Ould Nem
category: