Après les coups du quai d’Orsay et de la Justice, Biram prend un coup dur venant de l’intérieur.

Il y a deux jours la justice mauritanienne a condamné Biram Ould dah Ould Abeid, à six mois de prison dont deux de prison ferme et quatre de sursis. Il s’agit d’une affaire de droit commun que le condamné, grand manipulateur, ses amis et alliés ont essayé de politiser. Leur stratagème a consisté comme toujours à trouver des soutiens parmi l’opinion publique et acteurs occidentaux en leur présentant la plainte et poursuite judiciaire contre l'accusé comme étant « une manœuvre de harcèlement politique contre le militant des droits de l’homme qu'est Biram ».

Leur tentative a eu peu de succès mises à part quelques rares voix de l’extrême gauche française dont l’argument a été serieusement mis à mal par le Ministère français des affaires étrangères. Celui-ci leur a apporté un démenti cinglant en affirmant qu’il s’agit d’une affaire de droit commun qui n’a aucun caractère politique ni aucun lien avec les activités de Biram dans le domaine des droits de l’homme.

Aujourd’hui, Biram vient de recevoir un autre coup, venant cette fois de l’intérieur de son organisation. Le site d’information Cridem donne les précisions :

« L’ex-sénateur de la moughataa de M’Bout dans la wilaya du Gorgol et opposant mauritanien Youssouf Sylla a annoncé son retrait définitif de l’IRA, rejetant la déviation du mouvement de son discours axé sur la défense des droits de l’homme et sa mutation en organisation politique au cours des derniers temps.
M. Sylla, qui a milité au sein de l’IRA pendant les huit dernières années, s’est dit surpris par les récentes déclarations tenues par certains de ses symboles et des atteintes qu’elles portent à l’unité et à la stabilité du pays.
On peut revendiquer les droits sans exposer le pays aux risques et sans menacer sa sécurité, a-t-il dit. »

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