Aller à Chinguitty : l’inoubliable voyage !

D’habitude, beaucoup de gens voyagent pendant les vacances, souvent loin de leurs pays. 

Moi, par contre, j’ai fait cette expérience en suivant un chemin inspiré par les touristes étrangers qui parcourent notre pays, de long en large. Comme beaucoup parmi eux, j’ai choisi, pour mon premier déplacement touristique, une destination qui en est digne : Chinguitty.

La préparation. 

J’ai commencé à me préparer depuis trois mois. J’avais pris rendez-vous avec un ami « véhiculé » qui devait me rejoindre à Atar avant le 20 décembre de cette année, pour que nous fassions ensemble le voyage. Le jour « j », l’ami en question me fit parvenir un message de Nouakchott m’annonçant qu’il renonce. Après un moment de doute, d’hésitation, d’incertitude, je mis rapidement un terme à l’épreuve de l’indécision qui me tourmentait et me dis : « Tant pis ! Je maintiens mon projet. Quitte à modifier mon plan : le voyage, je le ferai sur mes propres frais. Seul ».

Des amis, Mauritaniens et coopérants militaires français, m’avaient informé qu’un hôtel fut construit à Chinguitty, en 1973. Il était destiné à héberger les équipes de savants et de chercheurs qui étaient venus des quatre coins du monde pour étudier les phénomènes scientifiques liés à la grande éclipse solaire qu’a connue la région à l’époque. Dix ans plus tard, d’importants travaux de restauration et de réaménagement y ont été conduits pour les besoins du tournage du film Fort Saganne.

Pour l’occasion, il a abrité des stars montantes du cinéma français, comme Gérard Depardieu et Sophie Marceau. Depuis, avec ses 34 chambres, toutes climatisées, « cet hôtel de luxe, situé en plein désert, est réservé aux touristes. Son seul défaut est qu’il n’y a pas de restaurant jumelé avec », me dit-on. « Une difficulté simple à surmonter en emmenant des provisions », me rassurèrent le lieutenant Talbot et l’adjudant Claude, qui y ont séjourné l’année dernière en compagnie de leurs amis mauritaniens, Salek et Al Khair, qu’ils avaient connus à Kanawal.

Le départ.

22 décembre. À la lumière des conseils des deux coopérants français, j’ai payé ce qu’il me fallait comme nourriture pendant 48 heures. Et deux jours plus tard, me voilà sur la route de Chinguitty à bord d’une Land-rover, louant les services d’un transporteur qui s’avérera très original dans sa façon de faire. Pour parcourir les 120 Km qui séparent la ville d’Atar de Chinguitty, il fera plus de 10 heures de route !

A l’embarquement, j’avais remarqué qu’il était vraiment audacieux, comme transporteur ! Car, en termes de volume de charge utile, en plus de nous cinq qui occupons la cabine, il a placé une vingtaine de passagers dans la caisse. Entassés les uns contre les autres comme des boites de sardine ! Quant au vingt sixième passager, il l’a fait monter sur le capot. Je salue admirablement le calme de ce jeune et ses capacités de résistance aux aléas du climat et à l’inconfort.

Perdre la route.

20 heures. Ne connaissant pas parfaitement le chemin, et lâchant la piste plus d’une fois, il a fini par s’égarer, l’audacieux conducteur. Je reconnais que ce n’était pas totalement par sa faute. Le jeune homme installé sur le capot l’empêchait souvent de voir les mouvements de terrain sensés lui servir de repères. En outre, la jeune dame, notre cinquième passagère dans la cabine, avec laquelle il a engagé, dès le départ, une discussion amicale ininterrompue, l’empêchait, elle aussi, de se concentrer.

Elle semblait avoir suffisamment de ressources pour le distraire. Ils sont excellents dans l’art de séduire, certains conducteurs, quand ils sont au volant ! Vers 21 heures, certains passagers s’impatientaient, commençaient à s’inquiéter et finirent par mettre en cause le sens de l’orientation du chauffeur. Mais, il resta de marbre face à leurs inquiétudes, se montrant sûr de lui, et de plus en plus confiant, rassuré par la complicité, à peine voilée, de notre jeune voisine dans la cabine et par le silence de passagers dont je faisais partie.

Une alliance et un silence que les contestateurs de la cabine arriveront à briser au bout d’une demi-heure plus tard. La voix de la jeune dame, celle du jeune homme sur le capot et la mienne s’ajoutèrent à eux. Un grand débat s’engagea, mobilisant la totalité des passagers contre le chauffeur qui, au bout d’une demi-heure de discussions et d’échanges animés, abdiqua, s’arrêta et descendit de la voiture, imité par la totalité des passagers.

S’improviser en guide.

21 heures 30. Le conducteur, d’un air quelque peu gêné, reconnut qu’il est déboussolé et demanda s’il y a « quelqu’un du bled pour nous guider ». Ce guide devra échanger de place avec le jeune homme installé sur le capot, faute de quoi il risque de ne pas voir le terrain. Le jeune- et cela se comprend aisément- accepta l’idée sans la moindre hésitation, mais personne ne voulait de cette offre maudite. Pire, personne parmi nous ne pouvait se situer sur le terrain, géographiquement parlant. Et il n’est pas question de passer la nuit sur place. 

Inacceptable pour tous  de dormir dans cet endroit inconnu, à la belle étoile, dans cette période  de froid ! Surtout, pas le chauffeur qui était intraitable sur la question. Et il avait une bonne raison supplémentaire : il doit impérativement prendre le chemin du retour demain à six ou sept heures du matin pour prendre d’autres clients.

Dans cette situation de crise, ma formation d’officier va me servir, une fois de plus, à quelque chose. Elle m’encouragea à me porter volontaire pour cette fonction de guide risquée. Ma candidature fut rapidement soutenue par un Garde et un vieux de Ouadane, un ancien Supplétif. Tous deux, comme tous les «cinq choyés » de la cabine, ont payé, chacun, la modeste somme de 1200 ouguiyas pour leurs places « confortables ». Ils avaient remarqué la présence d’une carte et d’une boussole que je portais sur moi. Je ne suis pas certain qu’ils savent les utiliser. 

Mais je comprendrai plus tard que c’est grâce à ma possession de ces outils « magiques » qu’ils m’avaient fait confiance. Une confiance qui me sembla relative du fait que je n’ai pas répondu à leur question au sujet du nom de la tribu à laquelle j’appartiens.

 Malgré leur réserve par rapport  à ce déficit dans mon identité, ils  incitèrent les passagers à m’élire et y insistaient. D’ailleurs inutilement ! L’absence d’un rival rendait en effet leur campagne en ma faveur sans enjeu. Je fus désigné quasiment à l’unanimité. Un plébiscite ! Seule la jeune dame, ma voisine dans la cabine - encore elle !-montra peu d’enthousiasme à mon égard. Pour quelle raison ? Je ne le saurais probablement jamais. La question de désignation du guide réglée, nous devrions, obscurité oblige, rester deux heures supplémentaires sur place, en attendant la levée de la lune.

Reprendre la route. 

00 Heure. La lune s’éleva dans le ciel, éclairant le paysage… Les lignes caractéristiques du terrain apparaissaient progressivement: je les voyais dans la nature… et les lisais sur la carte en l’éclairant d’une petite lampe électrique en ma possession. Mettant en pratique mes connaissances en topographie, et aidé par l’ancien Supplétif qui connait passablement la zone, je fis un tour d’horizon, définis mon point de station et conclus que Chinguitty est à plus de 100 km derrière, et que la piste que nous suivions depuis la passe d’Amogjar est l’une de ces bretelles, nombreuses dans la région, qui s’éloigneraient infiniment de notre destination, ne menant nulle part.

« Il faut rebrousser chemin… et rouler à 30 km/h », dis- je avec un peu de fierté, en m’adressant au conducteur, avant de reprendre la route. Même à cette faible allure, je ne tenais pas le coup à cause du froid qui me glaçait le visage et les membres supérieurs, alors que la chaleur dégagée par le moteur du véhicule me surchauffait au niveau des parties inferieures du corps en contact avec la surface métallique du capot: les jambes, les cuisses...

« Quel paradoxe climatique ! », songeai- je un petit instant, avant de demander de l’aide. Un passager me prêta une couverture dont je n’arrivais pas à m’en servir. On s’arrêta durant une bonne dizaine de minutes. Le Garde, efficace qu’il était, vint à mon secours : il m’enveloppa avec la couverture en l’attachant avec de la ficelle autour de mon corps.

Il a pris soin de me laisser les mains libres moyennant quoi je pourrais m’accrocher, tant bien que mal, au capot et éviter ainsi la chute qui me menaçait à chaque fois que le véhicule amorçasse l’un de ces virages acrobatiques auxquels se livrait fréquemment l’audacieux conducteur, pour nous montrer combien il est viril et courageux. Et à ses caprices de mauvais ‘’cascadeur’’, la jeune dame  répondait joyeusement par des éclats de rires qui lui plaisaient. 

Pour confirmer l’identification d’un point géographique sur notre itinéraire, il me fallait demander un arrêt que j’obtenais, souvent non sans difficulté. Le Garde, qui voyageait en tenue militaire, intervenait parfois pour le faire exécuter par notre chauffeur indocile. Nous effectuâmes plus de cinq arrêts.

 L’arrivée à Chinguitty… et la question d’hébergement. 

03 heures. La célèbre ville était plus que mythique à cette heure de la nuit. Aucun mouvement, aucun bruit sauf celui d’un silence profond que perturbe par moments  un léger  vent froid… Pas de signes de vie apparents…

Je me rendis au poste de la Gendarmerie. Le gendarme de faction me confirma les renseignements que j’avais au sujet de l’hôtel, me conseilla de passer chez le responsable, qui en a la charge pour obtenir une chambre, et suggéra de garder mes effets en attendant mon retour. Le domicile du « responsable » n’était qu’à 200 mètres, et il n’y avait pas de sentinelle. 

Dès que je franchis le seuil de la porte de la clôture, la musique, la causerie et d’autres bruits me provinrent d’une salle faiblement éclairée.

« Heureusement ! Heureusement ! ils ne dorment pas encore… », me dis-je avec soulagement, en me répétant.

Il s’agissait de gens respectables que je découvris dans le salon : le « responsable », un autre haut responsable, trois ou quatre messieurs appartenant apparemment à la Fonction Publique. Manifestement, ils organisaient une veillée amicale en alternant des choses agréables devenues coutumières pour eux : boire le lait de chamelles, jouer à la carte, raconter des souvenirs, se taquiner amicalement, parler service…

Après un petit quart d’heure, juste le temps nécessaire pour que le groupe s’intéressât à moi à l’issue d’une partie rapide de belotte, et après les salutations d’usage, j’exposai l’objet de ma visite nocturne tardive, tout en m’excusant du choix du moment. Bien qu’apparemment compréhensif, le « responsable » me répondit sur un ton à la fois gentil et catégorique qu’il n’y a pas question de me donner une chambre à l’hôtel ; « car, il n’a toujours pas de statut », expliqua-t-il.

Il ajouta que je pourrais, si je n’ai pas d’autre endroit, dormir chez- lui, avant de me demander quelle était ma tribu. Je me dérobai à sa question et le remerciai pour son offre d’hébergement. Une offre «  implicitement conditionnée par la déclinaison par mon identité tribale », remarquai-je dans mon fort intérieur. Mais je n’ai pas jugé bon de le dire, me contentant de prendre congé calmement du « responsable », ses amis et leur ambiance festive.

Mes bagages mis en salle d’arrêt !

Je retournai voir le gendarme à qui j’ai confié mes effets. Il me proposa de passer la nuit dans le domicile du commandant de Brigade qui était à dix pas de marche. N’ayant pas d’autre choix, j’acceptai avec plaisir et lui confiai de nouveau mes bagages qu’il a gardés dans la salle d’arrêts ; une salle qui n’a pas été utilisée depuis plusieurs mois, selon ce qu’on me dira plus tard. Et l’explication est toute simple : ils sont très peu nombreux, les actes délictueux à Chinguitty.

Le contraste est frappant avec Nouakchott où les cellules des commissariats de police pullulent de délinquants.

Le Gendarme me conduisit dans le salon, proposa de m’apporter à manger et du thé, mais je déclinai tout, pensant au dérangement que ça pourrait occasionner pour lui à cette heure trop tardive de la nuit. Attitude que je regretterai, plus tard dans la nuit ! Il me quitta en me souhaitant bon sommeil. Seulement, la faim, le froid et les soucis qui me cassaient le crâne empêchèrent son souhait de s’exhausser.

Une cité mythique ensevelie.

07 heures. Tôt dans la matinée, j’entamai mon périple à travers la Septième Ville de l’islam et ses ruines. Je commençais par la visite de sa mosquée dont le célèbre minaret représente dans nos manuels scolaires et dans le subconscient collectif de nos élites ce que vaut la Tour Eiffel dans les brochures de publicité parisienne et pour les Français. Par la même occasion, j’ai fixé un rendez-vous avec l’imam pour 14 heures. 

Puis, je continuais ma promenade dans les palmeraies mourantes, au nord et à l’est de la ville. Je m’arrêtai quelques instants pour observer quelques paysans et échanger avec eux, alors qu’un vent de sable souffla, devenant de plus en plus violent au fil des heures. Mes interlocuteurs essayaient vainement d’y résister en construisant ou en plantant des haies ou des ceintures de protection contre l’ensablement qui envahissait leurs oasis. Devant ce spectacle désolant, de désertification rampante, la voix inaudible de cette tempête alarmante, qui résonne toujours en moi, m’interpella douloureusement.

Elle me plongea dans une méditation personnelle insupportable, avec des idées noires qui m’assaillaient de toute part. J’en tirai une conclusion factuelle pessimiste : l’inefficacité des « projets de fixation des dunes », l’absurdité de ce combat de Sisyphe, mené par des hommes démunis contre une nature austère, parfois féroce, et toujours indomptable...

Mon attention y était concentrée totalement, tellement le constat est amer : en l’état actuel des choses, ils me semblèrent trop optimistes ceux qui pensent que la palmeraie de Chinguitty résistera encore plus de 10 ans, à cette avancée inéluctable du désert. Non ! Si rien n’était fait, elle sera ensevelie. Telle fut mon impression. Elle était largement partagée par les paysans que j’ai rencontrés. Pour eux, comme pour moi, Chinguitty, ville agricole, est appelée à disparaître. Malgré cet avenir sombre de leur cité agonisante, les habitants sont déterminés à y rester quelles que soient les tempêtes.

Est-ce par fatalisme ? Par attachement au terroir ? Ou pour d’autres motifs ? Dans tous les cas de figure, je leur donne raison : Chinguitty, c’est leur orgueil. Mais au-delà de sa dimension locale et régionale, la cité mythique est la fierté de tout un pays, un symbole historique- toujours vivant- d’une nation, de son rayonnement culturel et civilisationnel. Un capital énorme à préserver, quel que soit le prix à payer.

Refouler les sentiments de dépaysement. 

12 heures. Retour chez mes hôtes. On me sert la boisson (du zrig), le thé et le repas. Un gendarme m’apporta mes bagages sans que je le lui demande ; « Au cas où vous auriez besoin d’y prendre quelque objet », me dit-il poliment. Il ignore que je n’ai pas envie de les défaire de crainte que l’on découvre mes provisions. Je les trouve en ce moment mal adaptées au contexte. Ces rations individuelles composées de boites de conserve, de café, de lait manufacturé… de sachets de champignon, d’asperge… sont certainement bonnes à détenir sur la Côte d’Azur ou sur un autre continent. 

Par contre, ici à Chinguitty, je réalisai qu’elles sont totalement malvenues. Vouloir m’en servir serait interprété comme de l’ingratitude, un manque de respect à l’égard de mes généreux hôtes. Rien qu’à y penser me tourmentait, me donnant un sentiment d’auto culpabilité, « d’aliéné », une sensation de dépaysement que je m’efforçais de surmonter, de cacher.

Faire le muezzin… et visiter la bibliothèque…

14 heures. Je me rendis à la mosquée, escaladai les marches de ses escaliers vieux de quelques siècles, et m’improvisai en muezzin, le temps d’une prêche pour la prière de Dhoher. La prière terminée, l’imam me conduisit dans la célèbre bibliothèque d’Ehel  Habott. Cette honorable famille a pu rassembler, au cours de plusieurs siècles, plus d’un millier de livres achetés au prix fort, transportés ou livrés à partir des pays du Maghreb ou même de l’Orient,  à dos de chameaux. 

D’après mon interlocuteur, Mohamed Lemine Ould Ghoulam, l’imam, il y avait plus de 1500 livres, à l’arrivée des colons. Il en reste aujourd’hui 900 ouvrages dont une trentaine écrite à la machine, tout le reste à la main, par des copistes. Certains de ces manuscrits ont disparu des bibliothèques arabes. Seuls sont conservés les exemplaires détenus par Ehel Habott. Leur bibliothèque traite de tous les aspects de la connaissance et du savoir arabes de l’époque précoloniale : linguistique, sciences islamiques, poésie, … mais aussi des sciences et techniques : alchimie, médecine, logique, mathématique…

Devant ce trésor inestimable, je restai réellement ébahi pour un bon moment. Le gérant de la bibliothèque de l’EMIA que je suis, s’étonne que des citoyens d’antan, avec des moyens aussi dérisoires, aient pu réunir un capital culturel aussi précieux. La comparaison avec la bibliothèque dont j’ai la responsabilité est peu flatteuse pour moi. Sur mes rayons, le fonds est moins riche et moins varié. Il se limite à quelques centaines d’ouvrages constitués pour l’essentiel de romans policiers  occidentaux du style : Maurice Le Blanc, Aghata Christie, Exbray…

Le retour à Atar… et la grande question sans réponse…

18 heures. Je suis chez mes hôtes quand une Land-rover de la Gendarmerie ramena le commandant de Brigade. Il rentrait d’une permission… et sembla un peu surpris par ma présence. Je lui expliquai l’objet et les conditions de ma visite. Rapidement, il se montra compréhensif. Et pour preuve : il me demanda de prolonger mon séjour parmi eux et y insista. Je déclinai poliment sa requête en bavardant autour d’un thé rapide que j’ai pris avec lui.

Puis, je l’ai remercié pour l’hospitalité, pour l’accueil chaleureux et actif de ses collaborateurs, et le quittai à bord du véhicule de la Gendarmerie qui me ramena à Atar après une heure et demie de route. Un délai dix fois plus court que celui que j’ai mis à l’aller ! La grande différence entre les deux temps mis s’expliquerait peut-être par l’absence, au côté du chauffeur, de femme capricieuse dans le dernier voyage, ou plutôt encore, par le sens de responsabilité chez les conducteurs militaires et leur esprit de rigueur.

La dernière hypothèse me semble plus plausible bien qu’elle n’explique pas tout. Encore, faudra-t-il vous avouer que ce n’était pas là la problématique intellectuelle majeure qui a retenu mon attention durant cette aventure, malgré tout agréable. La question que je me suis posée, et que je me pose encore est la suivante :

Comment éviter l’incontournable test d’identité : « quelle est votre tribu ? ».

Atar, 30 décembre 1985   
Lieutenant El Boukhary Ould Ahmedou O. Mohamed Mouemel

Instructeur et gérant de bibliothèque à l’EMIA

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