
Dans son dossier « Grand Format », Jeune Afrique souligne dans son avant dernier numéro que les succès de la Mauritanie dans la lutte contre le terrorisme sont mal récompensés par ses alliés français et européens. Son envoyé, Alain Faujas, l’a affirmé dans son papier " Mauritanie : G5 Sahel au goût amer", en ces termes qui laissent peu de place au doute :
« On comprend que la Mauritanie se sente mal récompensée pour ses efforts. Paradoxalement, à cause de ses succès : plus un seul attentat depuis huit ans, reprise du tourisme depuis décembre 2017, constitution d’un bataillon consacré au G5 et installation de son PC à Néma, accueil des militaires des quatre autres pays au Groupent interarmes d’Atar, ouverture en septembre de l’Ecole de guerre du G5 (une fois ses enseignants formés par des militaires français).
Bien que la Mauritanie ait fait plus que sa part dans la sécurisation régionale, la France et l’Europe ne semblent pas avoir d’yeux que pour le Mali et le Niger, ou plus exactement que pour la « région des trois frontières » (Burkina Fasso, Mali et Niger), où l’insécurité est permanente. Le bon élève n’est pas récompensé et en éprouve de l’amertume. »
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