
Comme à l’accoutumée, le journal Mondafrique ne s’embarrasse guère de scrupules ni d’éthique professionnelle pour verser dans une cabale médiatique dérisoire, faisandée, contre la Mauritanie et son président Mohamed Ould Abdel Aziz. Son directeur, Nicolas Beau, s’échine vainement à travers cette cabale persistante qu’il nous rabâche à tout bon de chemin pour ternir l’image de marque de la Mauritanie et entacher celle son président ; mais surtout à servir de levier politique pour son financier Mohamed Ould Bouamatou. Cela ressort sans grand effort de sagacité dans un récent article intitulé : « En Mauritanie, c’est Aziz qui s’enrichit »
Un article, moins que rien ; ampoulé, spécifiquement vide ; qui essaie d’altérer, fausser et défigurer la situation de la Mauritanie par un tissu de mensonges et par un déni patent des réalités.
Une Mauritanie qui était chloroformée, anesthésiée et bloquée dans l’indécision des choix en 2008 qui le menait inexorablement vers la sortie de l’Histoire; et qui aujourd’hui a retrouvé la voie du salut pour se renouveler et renouveler sa classe politique et économique.
Un renouvellement de sa classe politique en accordant aux jeunes et aux femmes le rôle qui leur sied dans la Mauritanie nouvelle, démocratique.
Un renouvellement depuis 2008 d’une classe économique prédatrice, dont Bouamatou était l’image la plus accomplie ; une classe qui partageait une grammaire et un logiciel communs : s’enrichir impunément et vulgairement, accumuler l’argent du peuple, détruire l’Etat et les ressorts de notre système de valeurs par la corruption des agents dont ils s’assurent les services. Mais avec l’avènement du président Aziz une nouvelle mode de gouvernance est instituée qui secoue fortement les cocotiers, qui refuse le mépris abyssal des citoyens, qui libère beaucoup de potentialités en jachère.
Une nouvelle philosophie de la gouvernance, dont la transparence et la lutte contre la gabegie sont le maitre-mot ; et qui a désaxé ceux qui, comme Bouamatou, s’orientaient lucidement dans la pénombre de la corruption d’antan ; et qui se sont trouvés d’emblée éblouis, ont perdu leurs repères quand les grands principes de 2008 ont surgi au grand jour. D’où leur sortie du pays pour se transformer d’un coup de baguette magique en hommes politiques de la vingt cinquième heure qui traitent la situation actuelle du pays par le petit bout de la lorgnette pour injurier et diffamer.
Mais un mensonge mille fois répété n’est pas forcément une vérité révélée, surtout s’il s’agit de nier des faits aussi souverains que des étoiles dans un ciel serein.
Comment passer en dérision, comme le fait Mondafrique, la révolution copernicienne en matière d’urbanisme que la ville de Nouakchott connait ? Une capitale aujourd’hui littéralement transformée, qui offre le miroir flatteur du renouveau, du dynamisme, de l’émergence et de l’espérance ; avec les autoroutes, les édifices modernes crées, l’aéroport international Oum Tounsy, le centre international de conférence, l’université de Nouakchott, le centre de cardiologie, le nouveau marché central…
Comment peut-il nier les grandes réalisations pourtant programmées depuis l’indépendance nationale comme le grand projet DHAR, celui non moins important de l’Aftout Chergui, du canal de Keur Macène, des ports de Tanit et de N’Diago, des milliers de KM de routes à travers tout le pays, l’école polytechnique, les écoles d’excellence parsemées à travers le pays, les centres régionaux de formation professionnelle, l’université islamique d’Aioun…
Comment peut-il passer sous silence toutes les actions sociales qui concrétisent la répartition des fruits de la croissance à toutes les couches comme les boutiques Emel, la disponibilisation à prix symbolique du poisson et tous les projets communautaires.
Comment enfin peut-il occulter la transformation radicale du triangle de la pauvreté en celui de l’espoir dont les habitants se prévalent aujourd’hui des attributs d’une citoyenneté pleine et entière après avoir longtemps enduré avant l’avènement du président Aziz les affres de la pauvreté, de la précarité indicible, de l’enclavement et de la marginalisation.
C’est pourquoi, le peuple mauritanien, le seul bénéficiaire des fruits de la politique actuelle, ne peut que s’indigner devant le grotesque, l’indigence et la fausseté de cet article qui pense récupérer une situation évanescente à jamais. La roue de l’histoire n’avance jamais à reculons, sauf dans la tête de Nicolas Beau et son financier!
Docteur Abdallahi Ould Nem
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